Le robot enjambeur Bakus fait ses premiers pas dans les vignes des Riceys

Le robot enjambeur autonome de Vitibot effectue ses premières démonstrations sur les coteaux aubois. Ce jeudi matin, il était aux Riceys.
Bakus, le robot enjambeur autonome de Vitibot, a fourbi ses interceps, ce jeudi matin, dans une parcelle ricetonne possédée conjointement par l’Union auboise et le négociant rhodanien Michel Chapoutier. Une centaine de personnes sont venues, toute la matinée, assister aux allers et retours du robot viticole.

Pour l’instant, Bakus ne propose que le travail du sol mais la gamme d’outils disponibles doit s’agrandir dans les saisons à venir avec une pulvérisation confinée. D’autres outils sont à l’étude.

Vitibot, la start-up marnaise fondée par un fils de vigneron aubois, doit lancer une levée de fonds de dix millions d’euros pour pouvoir lancer la fabrication à grande échelle de son robot. L’Union auboise fait partie des actionnaires originels de Vitibot.

Trois nouveaux rendez-vous sont proposés aux curieux qui veulent voir fonctionner Bakus : le mardi 9 juillet à Neuville-sur-Seine (en Envieuses), le jeudi 11 juillet à Fontette (en Beauregard) et le mardi 16 juillet à Meurville (dans le secteur de Couvignon)

Enjambeur autonome dans la Côte des Bar : «Ça, ça va révolutionner le boulot»

La révolution viticole est en marche : les six premiers exemplaires de Bakus, l’enjambeur autonome 100 % électrique sont en cours de livraison.

Chez Ancrage, les futurs opérateurs de Bakus cachaient mal leur excitation à la réception du robot enjambeur. Pour eux, le métier est à l’aube d’une révolution et ils en seront à la pointe.

«  C’est grisant ! On a vraiment l’impression d’être précurseur…

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